Objectifs
Dans le prolongement du projet RISC UV, l'objectif du projet EXPO-UV était de développer un modèle multidimensionnel intégrant notamment les types de comportements d'exposition et de prévention aux UV, les paramètres climatiques (notion d'indice de confort) et les changements climatiques afin d'optimiser les campagnes de prévention solaire en s'appuyant sur une méthodologie de "gestion de risques".

Résultats majeurs
Le GIS Climat a financé la réalisation d'un colloque qui a permis de mettre en présence les potentiels acteurs du projet et de créer de nouvelles collaborations. Le bilan de ce colloque, qui s'est tenu le 16 décembre 2010 à Paris, est disponible à l'adresse suivante :http://www.gisclimat.fr/bilan-du-second-colloque-risc-uv
En termes de prévention, plusieurs études pluridisciplinaires ont été menées qui ont permis un dialogue entre physiciens du climat, dermatologues, spécialistes de santé publique et responsables politiques. Les protocoles ont associé mesures physiques, évaluations des risques et études comportementales. Ainsi, la réduction de l'indice UV effectif de personnes situées à l'ombre a été mesurée, mettant en évidence que l'ombre (notamment celle des bâtiments) est généralement un mauvais photo-protecteur, alors que les campagnes de prévention insistent sur son rôle. En outre, une étude sur l'exposition de jeunes footballeurs a permis de préciser la dose érythémateuse minimale (DEM, Dose minimale de rayonnement pour l'apparition d'un érythème) en fonction des phototypes : les joueurs à la peau claire peuvent ainsi dépasser dix fois la dose en une journée (Mahé et al., 2011). Une étude a également été conduite dans une école d'Antony qui a permis de conclure que les comportements de protection solaire sont inadaptés quels que soit les lieux fréquentés par les enfants. Ces différents travaux ont mis en évidence les lacunes des mesures de protections des enfants et des adultes par rapport au soleil, suggérant que le risque solaire et la prévention associée ne sont pas correctement pris en compte en Île de France. Bien que le risque solaire soit important entre les mois de mai et septembre, peu de campagnes et de moyens de prévention sont développés dans cette région, montrant ainsi les limites des messages de prévention.