En cas d'urgence planétaire, l'injection d'aérosols dans l'atmosphère pourrait être envisagée pour rafraîchir le climat. Des chercheurs américains se sont penchés sur les risques et les coûts que ces méthodes pourraient engendrer. D'après leur étude, le risque majeur serait de causer des dommages importants dans la couche d'ozone et de retarder sa réparation au niveau du « trou » de l'Antarctique. D'autres conséquences seraient également à prévoir : sécheresses régionales, acidification des océans et diminution de l'ensoleillement. Par ailleurs, ils ont estimé le coût de telles manipulations en fonction de la méthode utilisée : la moins chère d'entre elles atteindrait plusieurs milliards de dollars par an.