Avec le déclin des énergies fossiles, une prise de conscience croissante du réchauffement climatique et les nouvelles technologies vertes qui s'imposent sur les marches publics, le monde est fin prêt à entrer dans l'ère de la durabilité. Cependant, malgré la richesse des connaissances écologiques, des difficultés subsistent quant à leur application. Par exemple, de grandes surfaces de terres sont utilisées pour la culture de biocarburants sans que les conséquences sur les écosystèmes ne soient réellement prises en considération.

Alors que les écologues demeurent au premier plan de la recherche à examiner les impacts anthropiques sur la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes, des études interdisciplinaires incluant l'écologie aux problématiques de durabilité s'avèrent nécessaires. Le développement de cultures agro-écologiques et l'écologie urbaine tentent de développer des liens interdisciplinaires, mais tous les champs des sciences écologiques sont susceptible de proposer de l'information pour aller vers une durabilité, comme cela a été prouvé dans des ouvrages récents traitant de ce problème. L'écologie n'est pas une science limitée aux systèmes naturels et doit aussi être intégrée aux systèmes dominés par les hommes.

Comment peut-on allier écologie des zones côtières et des zones humides au phénomène d'extension des zones urbaines? Comment appliquer les notions de fragmentation des écosystèmes et de biodiversité à des écosystèmes agricoles ? Comment peut-on appliquer l'écologie des ecosystèmes à la gestion des basins versants?  Les décisions concernant la croissance apparaissent quotidiennement, et les écologues doivent être inclus dans ces discussions aux côtés des gouvernements, des propriétaires terriens et des promoteurs.

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